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FORMATION

L’intimité, la vie privée sont par définition et par excellence les domaines qui concernent, en principe, uniquement et seulement la personne, le couple, puis son entourage proche (les familles, les ami·e·s). Intervenir auprès d’une personne âgée et/ou handicapée, en perte d’autonomie, à son domicile, amène le·la professionnel·le à entrer dans la sphère privée de la personne. Là, selon les configurations des « systèmes » en place, se donne à voir et à entendre l’état des relations interpersonnelles et intrafamiliales.

L’intervenant·e peut donc être « pris·e à partie », par ce qu’il·elle observe, par ce qu’il·elle ressent, écoute. Parfois l’un·e ou l’autre des membres de l’entourage et/ou la personne aidée peuvent chercher à l’impliquer. Si la discrétion quant à l’intimité de la situation est de rigueur, il est plus difficile pour un·e intervenant·e, une fois posé le cadre des raisons de sa présence à domicile, de maintenir ce cadre, alors que les relations évoluent, souvent en fonction de l’état de santé de la personne aidée, tout en restant vigilant quant aux signaux de maltraitance. .

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